vers 1840 :

vers 1870 :

1792 :

début du 19ème siècle :

entre le Puy et Saint-Marcel

« Ce pont fut pendant très longtemps l’unique passage de la Borne au nord de la ville du Puy, avant la construction du Pont tordu. Il avait donc une très grande importance »
Jean Chervalier, les Ponts de la Haute-Loire
C’est sur ce pont que le Baron Antoine de la tour de Saint-Vidal périt le 25 janvier 1591 avec son lieutenant Rochette lors d’une « rencontre » avec François de Reymond de Chaste (lors du dernier épisode des guerres de religion au Puy)

On trouve aussi : pont d’Estrolhas, pont des Trolhas, pont d’Estrouillat, pont Vieux
.. ou château Charles VII.
Au IXème ou Xème siècle le château appartenait à la famille d’Espaly. En 1197, Bertrand d’Espaly donne son château à Bertrand de Chalencon, évêque du puy quand il décide de devenir chartreux. Détruit puis reconstruit sous guillaume de la Roue (1260-1282). Fut la résidence des évêques du Puy. Charles VI et Charles VII y séjournèrent à plusieurs reprises.
Assiégé en 1562 par les huguenots durant les guerres de religions, il fût repris en 1574 par Antoine de la tour de saint-vidal, puis démantelé en parti en 1590.
En 1884, le rocher dEspaly sur lequel se trouvent les ruines du château fut vendu par la commune à labbé Fontanille pour 10 000 francs (gasp !)
(d’après l’ouvrage « espaly saint marcel de Marc Ramey)





Il n’en reste aujourd’hui plus rien, une immense statue de saint-joseph ainsi qu’une chapelle en béton (qui n’ajoutent rien à la beauté du lieu !!) furent construite sur ses ruines au début du XXème siècle. Le bon dieu a horreur du vide et c’est bien regrettable.

Plein de charme dans ce vieux cliché, boulevard Gambetta vu en direction d’Espaly

vers 1918 (Saint-joseph au fond est encore en construction)
Très beau (et immense) tableau du Puy-en-Velay et d’Espaly-sans-Marcel

On peut y remarquer la tour des Farges et la tour Saint-Mayol encore debout
… l’église Saint-Laurent et évidement le mont Anis encore tout nu tout beau
(je pense que ce bras de rivière au premier plan n’existe pas, il a peut être été rajouté pour « occuper » l’espace)
la toile se trouve au premier étage du musée Crozatier au Puy (ref à venir)