Les dernières découvertes romaines à Arles – Lundi 1er mars 2010 18 h 30
Conférence par Fabrice Denise
Musée départemental Arles Antique, commissaire de l’exposition « César, le Rhône pour mémoire – 20 ans de fouilles dans le fleuve à Arles » & David Djaoui Musée départemental Arles Antique, archéologue-plongeur, co-responsable de la fouille Arles Rhône 3
Les archéologues ont mené des campagnes de fouilles dans les eaux du Rhône qui ont révélé une centaine d’objets antiques, dévoilés dans l’exposition César, le Rhône pour mémoire 20 ans de fouilles dans le fleuve à Arles (musée départemental Arles antique, présentée jusqu’au 19 septembre).
Un buste de Jules César, probablement réalisé entre 49 et 46 avant J. – C., au moment où Jules César fonde la colonie romaine d’Arles, est la découverte la plus spectaculaire et déjà médiatisée.
Cette conférence à deux voix développe le contexte de ces fouilles et la manière dont le musée conserve et met en valeur un fabuleux trésor archéologique.
edith lahellec
Conférence ouverte à tous
Amphithéâtre du Centre Universitaire et Pédagogique, rue Jean-Baptiste Fabre, Le Puy.
Entrée libre
Renseignements au
04 71 06 62 44 ou 04 71 06 62 40
En -52 av JC, quand il appris le massacre des romains de Genabum (Orléans) lors du début de l’insurrection générale de la Gaule, Jules César remonte depuis Narbonne vers le nord feignant de porter le guerre chez les Arvernes, en passant par les Cévennes … en plein hiver.
Une interprétation du trajet par Christian Rollat. César remonte par Apt (Alba Helviorum), Aubenas, et arrive chez les Vellavis (Puy-en-velay) en traversant avec ses légions des congères de six pieds (env 2 m !). César laisse ensuite son jeune lieutenants Labienus remonter jusqu’à Brioude (un aller-retour), pendant que lui oblique par le nord-ouest : Yssingeaux -> Montfaucon -> Riotord le col du tracol « trans-collis » …
mais a-t-il pris le temps de gouter les lentilles ? hum ???
Le weekend prochain, les 25 et 26 juillet 2009 se déroulent les Arverniales,
archéofête celto-romaine sur l’oppidum de Gergovie.
Toutes les infos sur le site de l’office de tourisme du Val d’allier.
Voir le programme.
Quelques photos des arverniales 2005.
(elles sont un brin lourdes, pour conserver qq détails)
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Voir également l’excellent site des Ambianis, fougueuse troupe celte du nord de la France, qui anime (parmi bien d’autres) le plateau de gergovie.
C’est quand même le seul endroit où Cesar s’est fait tiré l’oreille ! : )
J’ai eu l’occasion d’avoir devant les mirettes ébahies z’é z’ébaubis, deux pièces de monnaie trouvées sur le chemin de césar, qui longe la voie bolène, entre craponne-sur-arzon et chomelix
(sur la route lyon (lugdunum) -> toulouse (tolosa),
via icidmago (usson en forez) et saint-paulien (ruessium).)
Chemins au moins deux fois millénaires.
La plus ancienne surement, des cavaliers sans doute, vellaves peut être
l’autre pièce, » … LLIVS GERMANIM?T??..?
à 20 km du puy (anicium)
.. en dire qu’elles ne rentrent même pas dans les caddies d’inter : (
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Les fouilles de l’oppidum arverne de Corent (quelques kilomètres au sud de Clermont-ferrand) sous la conduite de Mathieu Poux viennent juste de se terminer. La cuvée 2008 réserve de très belles surprises !!
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Article paru sur la tribune du 8 sept 08 (450 Ko)
A surveiller la parutions des prochains rapports de fouilles sur l’excellent site dédié à Corent : www.luern.fr
merci jej
.. aujourd’hui autel dans l’église de Saint-Georges, mais sans doute taillée à une époque où Saint-Paulien était encore Ruessium.
Extrait d’article de l’excellent Roger Maurin, sur le site de Saint-Paulien :
La « pierre aux boeufs » installée dans l’église en 1970 sert aujourd’hui d’autel.
Ce bloc dont la taille est attribuée à l’époque gallo-romaine a été maintes fois déplacé. Vers 1600, il se trouve dans l’église de Saint-Paulien hors les murs (sur l’emplacement de l’actuel cimetière) où il sert d’autel et de sépulture aux ossements de Saint-Paulien. Vers 1840, il se trouve sur la place au nord de l’église. En 1858, il est surmonté de deux blocs plus petits taillés à l’identique et d’une croix. En 1970 enfin, il est placé dans l’église Saint-Georges.